Message de JESHUA du 23 Février 2023
LA SEPARATON DES SEXES
Chers amis,
Je suis JESHUA. Soyez les bienvenus. Vous m’êtes chers.
Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’une vieille souffrance à l’intérieur de vous qui est encore présente et vivante dans votre conscience. Un grand nombre de vos souffrances psychologiques quotidiennes remontent à une douleur originelle que j’appelle la douleur de la séparation. Pour la plupart d’entre vous, cette douleur originelle reste présente à l’arrière-plan de votre conscience. Souvent, vous pensez pouvoir remédier à cette douleur originelle, ou blessure de la séparation, à travers des choses qui sont à l’extérieur de vous. Vous cherchez le travail idéal, l’être aimé idéal ou le mode de vie idéal, que ce soit une discipline ou un ensemble de règles que vous appliquez. Il existe une blessure, un vide en vous que vous essayez de combler.
Aujourd’hui, je souhaite vous parler de la cause ou de l’origine de ce vide. Le terme « vide » tel que je l’utilise ici est une autre façon de désigner la « séparation ». La séparation a commencé au début de votre voyage, de votre création en tant qu’âme. Dès lors que je parle de l’âme, de sa création, de la naissance du temps et du début des commencements, nous traversons la frontière du visible, de ce qui peut être compris avec l’esprit. Ne prenez donc pas mes paroles au pied de la lettre. Essayez de laisser vos ressentis évoluer en m’écoutant.
Imaginez qu’il y avait dans ce commencement lointain une eau originelle. Vous pouvez l’imaginer comme une mer ou un océan dans un vaste espace sombre. Cet espace représente la conscience. L’espace en lui-même n’est pas une chose, il est transparent et ce n’est pas quelque chose au sens matériel du terme : il est pur, il s’agit de la conscience pure. Et l’eau représente les ressentis, le mouvement, la dynamique, la vie.
Imaginez que vous êtes à présent dans cette eau et que vous bougez au gré du courant. Vous sentez vos contours se dissoudre lentement… vous fusionnez avec l’eau… c’est une sensation agréablement douce et fraîche. Si vous vous imaginez maintenant en mouvement avec l’eau, vous avez l’impression que votre corps se dissout dans l’eau. Et cela n’a plus d’importance, parce que dans cette eau, vous êtes maintenant simplement un point de conscience. Vous ne faites qu’un avec l’eau, avec cette sensation océanique. Vous ne ressentez pas vos contours, vos limites. Vous sentez que l’eau vous entoure et pourtant, dans le même temps, vous êtes l’eau – une sensation étrange et merveilleuse.
Puis, en vous, dans ce soi diffus que vous êtes, émerge une envie d’air, de souffle. Ce désir occupe votre attention. Il vous amène à vous focaliser sur la seule chose que vous voulez : de l’air, du souffle. Vous n’avez jamais fait l’expérience de la respiration avant, mais curieusement vous sentez que vous en avez envie. Et quelque chose vous propulse à la surface de cette eau, de cette mer, et vous allez vers le haut. Soudain, votre tête émerge à la surface de l’eau. Vous avez franchi cette surface et vous avez maintenant un corps qui respire.
Sentez ce premier souffle profond et prenez conscience de votre réalité physique. Le désir a fait de vous un être physique. Vous n’êtes plus en fusion avec l’eau de cette mer, vous êtes désormais une créature qui nage à la surface de la mer. Ce qui vous a mené ici et a fait de vous un être indépendant et autonome, c’est le feu de votre désir. C’est un désir de création. Le désir d’être un soi autonome, et donc le désir de séparation, est un acte créatif, un désir qui recherche la profondeur, la compréhension, l’expérience vécue.
Dans cette mer originelle, vous ne faisiez qu’un avec tout ce qui est, et dans ce sens vous étiez en sécurité. Mais votre état d’être était diffus, un peu vague, inerte comme si vous étiez dans un demi-sommeil, somnolant paisiblement. Lorsque le désir d’air, de respiration a émergé en vous, c’était en fait le désir de conscience. Ce qui se trouvait autour de l’eau – j’en ai parlé au début – c’est l’espace. L’air et l’espace représentent la conscience. Le saut vers un « je » séparé, et donc vers un individu séparé, est motivé par le désir de conscience, de grandir en conscience. Le saut vers la séparation est donc essentiellement une aspiration à grandir. Non seulement vous êtes créé, dans ce mouvement et à ce moment-là, en tant qu’âme individuelle, mais vous devenez aussi vous-même créateur – une âme créatrice – car vous choisissez d’être un « je », même si votre première action est inconsciente et instinctive.
Devenir un individu, et donc être séparé de l’unité avec tout ce qui est, est aussi un acte de foi, une aventure qui appelle et qui se traduit aussi par une blessure immédiate, car l’unité avec l’eau, que vous pouvez voir comme une matrice d’eau qui vous entourait, n’est plus là : vous êtes désormais à l’extérieur d’elle. C’est la première étape de l’âme : être créée et donc devenir créatrice dans le même temps. C’est l’étape de l’unité vers la séparation. Cette étape est issue de la puissance du feu créateur qui se trouve dans l’âme, essentiellement en Dieu, dans la Création. Cette étape crée en même temps une confusion profonde : la douleur originelle liée au fait d’être exclu de l’unité.
On peut dans une certaine mesure comparer cette douleur originelle métaphysique à la naissance d’un enfant sur TERRE qui quitte l’environnement protégé de l’utérus de sa mère. Le chemin de l’unité vers la séparation est, d’une certaine façon, répété à chaque incarnation, à chaque naissance d’un enfant. Chaque fois que l’âme s’élance dans le monde terrestre et prend une respiration, elle quitte à nouveau l’endroit d’unité et se lance dans l’aventure, et également dans la douleur, de l’incarnation.
Je voudrais maintenant vous parler de ce saut dans l’incarnation qui s’applique spécifiquement à la TERRE, car c’est ici que vous êtes allé encore plus profondément dans la séparation. En effet, dans le cycle d’incarnation sur la TERRE, vous naissez toujours soit en tant qu’homme soit en tant que femme. Vous vous êtes non seulement séparé du tout en choisissant l’individualité, mais vous êtes allé encore plus loin : vous avez fait un deuxième pas. Une sorte de division s’est produite en vous entre le féminin et le masculin.
En tant qu’âme, vous avez vécu de nombreuses vies, acquis de l’expérience dans différents endroits de l’univers et vécu dans différentes dimensions de densité. Je veux dire par là que les endroits où vous vous incarnez ne sont pas tous aussi matériels ou denses que la TERRE. Il existe aussi des dimensions plus éthériques, où vous êtes plus proche de votre âme pour ainsi dire, et où la séparation entre le féminin et le masculin n’est pas forcément un élément important.
Au cours de votre chemin d’évolution en tant qu’âme, il y a eu des phases où vous vous êtes manifesté en tant qu’être androgyne. Si vous le souhaitez, vous pouvez maintenant rappeler ce souvenir à votre conscience et retrouver cette sensation. Même si vous aviez un corps, celui-ci n’était pas déterminé sexuellement, il n’était pas polarisé en tant qu’homme ou femme. Et bien que cet état androgyne vous soit d’une certaine façon plus naturel que le fait d’être physiquement un homme ou une femme, le désir d’expérimenter votre état d’être actuel a émergé dans votre âme. Le feu créateur en vous a aspiré à une séparation encore plus profonde. Comme la première étape, cette seconde étape, cette division entre homme et femme, s’est non seulement accompagnée d’une richesse créative et d’un épanouissement, mais aussi d’une douleur et d’une solitude encore plus profondes dans votre âme.
Dès lors que l’âme choisit une vie terrestre, elle choisit une vie sexuée et naît dans un corps de femme ou d’homme, et cela a un effet sur l’âme. Intégrer un corps terrestre est très intense pour l’âme, si habituée à la liberté, au fait de ne pas avoir de forme et d’être fluide. Si vous commencez votre cycle d’incarnation sur TERRE, vous devez vous habituer à être dans un corps. C’est pourquoi l’âme va souvent choisir d’expérimenter le même genre pendant un certain temps. Donc si l’âme s’incarne pour la première fois en tant qu’homme, dans un corps d’homme, elle voudra répéter cela un certain temps pour acquérir de l’expérience et apprendre à comprendre le fonctionnement de la vie sur TERRE dans un corps d’homme.
À plus long terme, l’âme voudra également expérimenter la vie en tant que femme afin de mieux comprendre la vie ici, de développer l’empathie. Mais un grand nombre d’âmes ont tendance à revenir à chaque fois en tant qu’homme ou bien en tant que femme. Elles le font en partie par habitude, en partie par envie d’expérimenter en profondeur un aspect de la création ici, même si cela peut paraître unilatéral de s’incarner essentiellement en tant qu’homme ou en tant que femme. Quoi qu’il en soit, chaque âme acquiert également de l’expérience dans le sexe opposé, mais cette unilatéralité a également une finalité.
Quelle est donc la finalité de la séparation des sexes ? Cela permet à l’amour entre les sexes d’exister, mais aussi à la communication, à la connexion et à l’intimité à un niveau plus profond que celui qui aurait pu être atteint si vous étiez venus ici en tant qu’êtres androgynes. Dans le cycle d’incarnation sur TERRE, vous avez donc de plus en plus été amené en tant qu’âme à vous identifier au pôle féminin ou au pôle masculin en vous. Cela est généralement le cas. Sachant que chaque âme suit son propre chemin : une âme peut choisir plus de diversité alors qu’une autre choisira plutôt de se spécialiser, et donc de devenir plutôt un homme ou une femme. Mais de manière générale, on peut dire que vous vous identifiez davantage à un genre qu’à l’autre.
Globalement, cette identification crée un fort désir orienté vers l’autre genre. L’aspiration à l’amour romantique est née d’une polarisation préexistante : une forte identification à votre énergie masculine ou à votre énergie féminine. Ce désir d’amour romantique est quelque chose de très créatif. Il vous permet de rencontrer une autre personne à un niveau de profondeur très enrichissant. Cet enrichissement n’est pas seulement pour vous ou pour l’autre personne. C’est aussi une source de créativité au sens large : à travers l’art, la littérature ou la musique par exemple.
L’amour romantique est profond, il touche l’âme en profondeur et génère de la créativité. Mais en même temps, un saut, une étape dans la séparation, le précède. Ce saut, cette étape, fait mal ; cela crée une blessure. Il n’est pas naturel pour l’âme de s’identifier principalement à une énergie féminine ou à une énergie masculine. L’état androgyne, pourrait-on dire, est plus en accord avec l’âme. Mais d’un autre côté, la division homme/femme permet une profondeur d’expérience que l’état androgyne ne pouvait offrir.
On voit donc que l’âme choisit le feu de la créativité. Mais cela n’est pas sans risques, car cette seconde étape de séparation, cette division entre homme et femme, a non seulement été source de créativité, mais aussi de beaucoup de souffrance dans votre histoire. En l’absence de conscience, la division entre hommes et femmes peut vite entraîner une incompréhension, un éloignement, des reproches et des luttes. Tout cela s’est produit dans votre histoire. Vous avez été nombreux à devenir profondément déçus par la vie sur TERRE et, souvent aussi, par l’amour. Vous avez vivement ressenti la douleur de la séparation comme une nostalgie de la connexion originelle, d’une unité que vous sentiez avoir déjà connue.
J’aimerais vous dire maintenant que vous avez en partie raison. Il y a eu une unité, une mer originelle, dont j’ai parlé au début. Vous vous souvenez de cette sécurité évidente, de cette unité sereine, et vous pouvez y aspirer à nouveau. Mais souvenez-vous qu’en plus de ce désir de connexion en vous, il y a toujours eu un désir de grandir en conscience. Pensez à cet espace transparent, ouvert et vaste, dans lequel se trouvait la mer. Pensez à votre ascension et à votre émergence hors de l’eau, à ce premier souffle : vous vouliez vivre, vous vouliez devenir conscient, vous vouliez devenir vous-même, être un individu, suivre votre propre chemin et évoluer.
Si la douleur d’être sur TERRE devient trop vive, il se peut que vous vouliez vous en défaire, du moins pour un temps, et simplement retourner dans le bouillon originel, pour ainsi dire, et vous y plonger. Mais votre véritable chemin, votre véritable désir est double : vous cherchez la connexion, l’unité, et en même temps vous cherchez la conscience, la réalisation de soi : la réalisation de votre être unique, de votre créativité en tant qu’individu « je ».
Pour vous mettre en contact à la fois avec la connexion et avec le « je », le créateur, je vous demande maintenant d’aller dans votre cœur. Respirez consciemment dans l’espace de votre cœur, où l’amour naît et où toute votre souffrance est entourée de douceur et de compréhension. Votre cœur est aussi un espace d’émergence. Demandez-vous : « Qu’ai-je choisi en tant qu’âme dans mon histoire : une identification forte en tant qu’homme ou une identification forte en tant que femme ? » Peu importe que vous soyez un homme ou une femme lorsque vous posez cette question. C’est la tendance générale qui compte. Après tout, vous avez vécu dans les deux corps, sans doute plus dans l’un que dans l’autre. Ressentez un instant ce à quoi l’âme s’est le plus habituée. Sentez aussi dans quelle mesure un certain déséquilibre a pu apparaître, parce que vous avez développé un excès d’énergie féminine ou masculine, pour ainsi dire.
Imaginez maintenant que vous rencontrez votre bien-aimé intérieur. Il peut s’agir d’un homme ou d’une femme. Laissez-le émerger spontanément dans votre cœur. Une personne apparaît, une silhouette qui représente votre bien-aimé intérieur. C’est la partie de votre âme qui est restée en arrière-plan si vous avez choisi une certaine identification sexuelle. Par exemple, si vous êtes devenu une femme, la partie masculine de votre âme est restée présente en arrière-plan, de façon moins manifeste.
Reliez-vous maintenant à cette partie de votre âme qui vit plutôt en arrière-plan dans cette incarnation. Considérez cette partie comme un pont vers votre complétude en tant qu’âme, et regardez-la. Sentez la présence de votre bien-aimé intérieur comme un point d’ancrage qui vous stabilise. Sentez-la circuler dans votre corps et dans votre champ d’énergie. Sentez à quel point cela vous ancre et vous centre. Si vous avez plutôt tendance à manifester l’énergie féminine, alors l’énergie masculine de votre bien-aimé intérieur vous ancrera, vous centrera. À l’inverse, si vous avez naturellement tendance à manifester l’énergie masculine et vous sentez plus à l’aise avec cette énergie, alors l’énergie féminine de votre âme vous ancrera et vous apaisera.
Dans cette phase de votre cycle de développement en tant qu’âme, vous vous employez à créer une unité intérieure entre les opposés qui existent à l’intérieur de vous. Vous allez de plus en plus ressentir le féminin et le masculin comme des polarités qui sont toutes les deux présentes en vous. C’est de cette façon que vous ressentez de plus en plus l’unité avec votre âme. Car votre âme est libre, elle n’est liée à aucune forme et à aucun corps en particulier. Vous êtes en train d’intégrer à un niveau plus profond les expériences terrestres de toutes les vies que vous avez vécues ici. Une partie de cette intégration consiste à accueillir votre soi, votre caractère unique, et en même temps à sentir que tout ce dont vous avez besoin et qui vous relie au tout peut être reçu au travers de vous. Vous ne dépendez de rien qui soit à l’extérieur de vous. Toutefois, quelque chose d’extérieur à vous – un être humain ou le monde qui vous entoure – peut vous amener à plonger encore plus profondément en vous, à faire une expérience encore plus profonde de vous-même. Cette autre personne est là comme une source d’inspiration, mais vous ne dépendez pas d’elle pour vous sentir entier.
Par la séparation, par la première et la deuxième étape, vous parvenez à la réalisation de soi : vous devenez un « je » et en même temps vous êtes relié à tous les êtres et à toutes les choses qui vous entourent.
Vous êtes tous des âmes aventureuses qui ont fait le grand saut. Je vous respecte. Je vous admire. Je suis l’un des vôtres.
Je vous salue avec amour. Un grand merci.
Canalsé par Pamela KRIBBE
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